Ce n’est pas une nouvelle surprenante mais bien une confirmation. Les tables de cash-game ont de moins en moins la cote en France comme l’a confirmé le nouveau rapport de l’Arjel. Une situation qui nécessite que l’on se penche plus que sérieusement sur ce cas.
La tendance baissière est ainsi très lourde pour le cash-game après pourtant une ouverture du marché réussit. Ainsi si en 2012 au deuxième trimestre 116 millions d’euros étaient misés en moyenne chaque semaine, ce montant descendait à 96 millions un an plus tard et pour 2014 ces mises en cash-game ne sont plus que de 80,6 millions d’euros hebdomadaire soit un recul de plus de 30% en deux ans. En moyenne il n’y a plus que 84 000 joueurs actifs par semaine en cash-game, un nouveau seuil planché ayant même été atteint sur la dernière semaine de juin avec 79 000 joueurs de cash-game, une période il est vrai en pleine Coupe du Monde de Football au Brésil.
Les tournois de poker sont moins impactés avec une hausse des droits d’entrée de 6% pour ce deuxième trimestre mais pas de quoi pavoiser avec une tendance qui s’est nettement essoufflée en juin. D’autant qu’une autres donnée vient confirmer qu’à l’image des courses hippiques le poker est à la peine et tarde à trouver un nouveau souffle, le nombre de joueurs actifs. Ainsi sur la période analysée par l’Arjel, la moyenne de comptes actifs par semaine n’est plus que de 238 000, 13% de moins qu’en 2013. Pire, fin juin la moyenne est passée sous les 215 000 et s’est établit ainsi comme la plus mauvaise depuis 2010 et l’ouverture du marché. La sonnette d’alarme est tirée.
Mauvais élève, le cash-game est-il pour autant plus soutenu par les sites de poker en ligne ? Pas vraiment, les différents sites présents sur le marché français misent sur toujours sur des tournois promotionnels, des sit&go spéciaux et des opérations bonus pour fidéliser les clients.
Cette semaine on retrouve ainsi les Micro Series sur PokerStars, une série de tournois à petit buy-in, une cave à vin d’exception composée de 50 bouteilles (à consommer avec modération) sur le Sunday Surprise de Winamax, ou encore l’apparition des sit&go « Twister Poker » sur TurboPoker, des sit&go turbo à 3 joueurs proposant des dotations aléatoires allant jusqu’à 1000 fois le buy-in. Des offres intéressantes qui peuvent assurément attirer de nouveaux joueurs mais rien pour développer le cash-game en France.
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